Monterey S. Santo Tierro
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Date d'inscription : 08/05/2010
Feuille de personnage
Un peu sur toi:
Les ami(e)s:
Petit(e) ami(e): Etait fiancée à un homme, mais il est en prison au Mexique.
![Il est plus simple de faire du shopping que de trouver du travail. [Flor] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: Il est plus simple de faire du shopping que de trouver du travail. [Flor] ![Il est plus simple de faire du shopping que de trouver du travail. [Flor] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Lun 13 Sep - 21:59 | |
| Lo que siempre fue lo mismo será... Dolores – Bon sang, Monterey! Il est une heure de l’après-midi! Me dis pas que t’es toujours aussi pétée qu’hier ?
-Hein ? Quoi ? Qui a allumé la lumière ?
Faire la crêpe. Mécanisme simple, enfantin, que la plus part des adolescents appliquent chaque matin dans leur lit, avant une dure journée de cours. Les fameux « je veux pas y aller », ou « de toute manière, ça ne sert à rien », semblent tous fait pour prolonger un peu plus longtemps cet instant, visant à retrouver une position confortable et permettant le noir complet, pour dormir. De toute évidence, Monterey n’était plus une de ces adolescentes en mal d’amour et résignées à sécher les deux premières heures de la journée, et l’EPS de deux à quatre. Après tout, elle avait vingt-et-un ans, avait finit le lycée depuis quelques années déjà, et avait à charge une gamine brailleuse, terreur, mais affreusement chou. Toute fois, cela ne l’empêcha pas de passer à la phase deux des opérations. Après la crêpe, la blonde renversa son oreiller sur sa tête, en émettant un petit grognement. Dolores poussa un soupire et dépit, et sortit de la chambre. Une nouvelle victoire, selon Monterey, qui pensait avoir gagné une demi-heure à passer dans un état comateux. Pourtant, Lola était loin d’être vaincue, ou à cour de ressources, et débarqua quelques minutes plus tard. Monterey ne l’entendit pas arrivée, trop occupée à tenter de rassembler les bribes de son rêve, avec un lapin blanc qui fumait, et une horloge rose fuchsia qui ne cessait de prendre diverses formes. Et puis, Dolores devait faire le moins de bruit possible, pour la surprendre en beauté. Non, ce qui sortit définitivement la jeune femme de sa torpeur, c’était la masse volumineuse qu’on venait de poser sur elle, et qui rampait le long de son corps pour arriver près de l’oreiller et tenter vainement de l’arracher.
Raquel – Ma…Ma…Ma !
-Humpff…
Dolores – Très élaboré, Elle ! C’est fou comme Raquel et toi avez le même vocabulaire !
-Aïe…
Aïe… C’était le mot. Maintenant qu’elle était belle et bien réveillée, avait enlevé son oreiller de sa tête avec toute la mauvaise volonté du monde et se retrouvait dans un monde réel qui tournait légèrement, elle se rendait compte de la chose qui la dérangeait, et sur laquelle elle avait été incapable de mettre le doigt dessus. Elle avait mal au crâne. Un mal affreux, lancinant, comme une barre de fer lui transperçant le cerveau. Et le fait d’avoir une gamine de un an –quant bien même il s’agissait de sa gamine de un an – qui vous soufflait sur le visage en souriant, d’un sourire baveux, n’aidant en rien. Ni au mal de tête, ni au réveil, d’ailleurs. Dans un geste brusque, Monterey se retourna, pour faire dos à l’enfant, habillée d’une robe bleue ciel et d’un collant blanc, qui commençait à couiner. Raquel eut vite fait de se taire, s’asseyant sur le lit et tirant sur les couvertures de toute la force qu’il était possible de posséder lorsqu’on est haute comme trois pommes. Dolores partie, puis revînt quelques minutes plus tard, balançant à la malade des vêtements pour la journée. Ce à quoi Monterey ne trouva à répondre que : « Lola… La pièce… Elle touuuuuurne ! » Lola leva les yeux au ciel et, évidemment, Monterey ne pût retenir une affreuse crise de fou rire. « Aïïïïïe !! »
De nouveau, Dolores leva les yeux au ciel.
Dolores – Il faut que tu t’habilles. Je suis en pause déjeuner. Je retourne bosser à l’hôpital dans quarante minutes.
- Lola, j’ai fait un rêêêve ! C’était… C’était… C’était extrat. Il y avait de la lumière partouut ! Des néooons ! Ouah ! Et… Et… Javieeer ! Et puis, un lapin, et une horloge !
Dolores – Hum… Monterey… Les néons et Javier, c’était pas un rêve.
- C’était cool, cool, cool ! … Aïe!!
Dolores – Je te donne quelque chose pour ta tête si tu t’habilles, tu promets de t’occuper de Raquel cette après-midi, et de te chercher un travail.
-T’es pas drôle! Sors de ma chambre!
Dolores – Hum… Elle, c’est mon canapé-lit que tu squattes, je te signale.
A cette remarque, la blonde tenta de s’assoir, et jeta un regard noir à Dolores, en attrapant des habits. Elle allait dans la salle de bain, et passa de longues et précieuses minutes sous une douche glacée, détendant ses nerfs et soulageant un peu son pauvre crâne. Enfin, elle sortit, se sécha ses longs cheveux tant bien que mal, puis s’habilla avec les habits choisis par Lola. A savoir, un T-shirt à manche courte, bleu, et une mini-jupe en jeans. C’est fou comme Dolores la connaissait bien. Dolores savait aussi que Monterey fréquentait un peu trop Javier, qu’elle aimait trop faire la fête et qu’elle passait les premières parties de chacune de ses soirées dans les bars huppés, à chercher un potentiel époux qui soit riche à en crever, ainsi que ses afters avec des gens comme Javier. Le soir d’avant n’avait pas fait exception à la règle, et la blonde avait été ramenée complètement ivre, et avec certainement pas que de l’alcool dans le sang, mais Dolores n’avait rien dit. Depuis quelques mois, elle tentait de sortir son amie de sa mauvaise passe mais en vain, à croire que cela plaisait à Elle de vivre une vie de débauche, sans assumer ses responsabilités auprès de Raquel. Mais, aujourd’hui, Lola avait décidé que cela changerait, au grand damne de Monterey. Enfin maquillée et habillée, elle sortit de la salle-de-bain.
Dolores hocha la tête et lui ramena un verre d’eau et deux médicaments, qu’elle eut vite fait d’avaler.
-Je rentre à six heures, je te laisse Raquel et je sors. Il faut que je revoie ce type… Guido… Je crois que je vais arriver à quelque chose avec lui.
Lola soupira. Bien sûr. Monterey disait toujours ça et, chaque fois, cela ne menait à rien, mais son amie avait bien eu le temps de s’y habitué. La belle attrapa ainsi un sac à main, y fourra son porte monnaie, un nécessaire de maquillage, ses clés et tout le tralala, fourra Raquel dans sa poussette, avec en dessous, ce qu’il fallait pour s’occuper d’elle, et enfila ses sandales à talons vertigineux.
Dolores – N’oublie pas de chercher du travail !
Pour toute réponse, Monterey lui adressa un signe de la main évasif, fourrant sa paire d’énormes lunettes de soleil sur ses yeux, et partant…faire du shopping. Au final, la jeune blonde laissa la poussette de sa fille à l’entrée d’une boutique de luxe, pour regarder quelques articles de marque, dont elle aurait sans aucun doute besoin pour ce soir. Ce qu’elle avait oublié, c’est que Raquel avait appris comment se détaché, et n’hésita pas une seule seconde à faire preuve de son talent, glissant au passage de la poussette, pour atterrir sur ses fesses, au sol, et se mettre à brailler. La blonde mit un moment à réalisé qu’il s’agissait bien de sa fille, et non du gosse d’autres parents indignes, et sorti de la boutique à contre cœur, mais le plus vite possible.
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